Interview – M.Bleton « J’ai eu des intérimaires qui avaient envie d’évoluer, de travailler et de rebondir sur quelque chose de nouveau. Il fallait seulement leur faire confiance »

Entretien avec M. BLETON Ludovic, gérant d’une entreprise de maçonnerie générale à Saintes (17100). M. BLETON fait appel à l’Adef+ pour répondre à ses besoins en personnel depuis la création de son entreprise, il y a maintenant 3 ans.

Présentation

En quelques mots, pouvez-vous nous présenter votre entreprise ?

Il y a trois ans, j’ai monté ma société dans le domaine de la maçonnerie générale, à Saintes. Nous avons commencé à deux, et aujourd’hui nous sommes cinq. J’ai démarré l’entreprise avec un salarié, Tony, qui était alors intérimaire à l’Adef+.

Comment avez-vous connu l’Adef+ ?

C’est un peu un concours de circonstances ! Lorsque j’ai monté ma société il y a trois ans, je recherchais quelqu’un pour démarrer. J’étais en visite chez un fournisseur, et j’ai rencontré Jean-Marie [Ndlr : notre chargé de développement de l’Adef+ à Saintes]. Nous avons discuté, et il m’a dit qu’il essaierait de me trouver quelqu’un. Rapidement, il m’a présenté Tony. Nous avons travaillé ensemble dès le départ et aujourd’hui, Tony est toujours parmi nous ! Il est même en CDI depuis un an.

Retour d’expérience

Aujourd’hui, quelles sont vos relations avec l’association ?

Nous avons beaucoup travaillé ensemble. En trois ans il y a eu Tony, Marc, Kevin, Johan… Il m’est aussi arrivé de conseiller à des personnes de se renseigner et de se rapprocher de l’association.

Quelles sont les activités réalisées par les intérimaires de l’Adef+ au sein de votre entreprise ?

C’est une entreprise de maçonnerie générale et je n’ai qu’une seule équipe, les intérimaires sont donc amenés à travailler sur toutes les activités : couverture, gros chantier béton, aménagement extérieur, béton lavé, monter des parpaings, faire des façades…

A vos yeux, quels sont les avantages à passer par l’association ?

Ce qui m’a plu dès le départ c’est le contact humain. Le fait que les agents de l’Adef+ se soient déplacés, qu’ils aient pris le temps de me présenter les intérimaires et le fait qu’au moindre souci, tout soit pris en charge rapidement.
L’Adef+ est là pour savoir si tout se passe bien. Il existe un lien constant. Ils effectuent des visites régulières, pour signer les contrats, faire le point avec moi et avec les intérimaires. Il y a un suivi réel, que je n’ai pas retrouvé dans des agences d’intérim classiques.

Je me souviens pour Tony [Ndlr : le premier intérimaire mis en place par l’Adef+, aujourd’hui en CDI au sein de l’entreprise de M. BLETON] on m’a dit « Ecoutez, j’ai trouvé quelqu’un, je souhaiterais vous le présenter ». A ce moment-là, je n’avais pas de CV, pas de nom, mais on m’a emmené cette personne directement pour me la présenter. Nous avons discuté, pendant ½ heure. C’est cette démarche que j’ai trouvé intéressante. Au lieu de m’envoyer des CV à ne plus savoir qu’en faire, on a bien débriefé auparavant et on m’a sélectionné quelqu’un, plutôt que de me laisser faire un choix sur papier. On m’a envoyé une personne adaptée pour le poste et on me l’a présentée. C’est plutôt agréable !

Pour moi c’est vraiment ce qui différencie l’Adef+. S’il y a un souci, on appel et ils vous trouvent une solution. Il y a toute cette notion de confiance. Par exemple, nous avions une problématique de mobilité avec Tony, il avait une mobylette pour dépanner mais c’était provisoire. Comme j’étais satisfait de son travail, je voulais qu’on trouve une solution pour qu’il continue à travailler avec moi. Je me suis rapproché de l’Adef+, pour voir avec eux si une solution existait… Dix jours après, Tony avait un scooter !

A l’avenir

Que diriez-vous à un.e chef.fe d’entreprise pour définitivement le.la convaincre de faire appel à une ETTI (et notamment à l’Adef+ !) ?

Outre le côté financier, car niveau tarif, le coût n’est pas le même qu’une agence d’intérim dite « classique », il y a le suivi qui est essentiel et le personnel en lui-même. En faisant appel à l’Adef+, on ne fait pas forcément appel à du personnel « hyper-qualifié », mais pour ma part, j’ai eu des personnes qui ont muri, qui ont parfois vécu des choses difficiles, mais qui savent aujourd’hui ce qu’elles veulent. J’ai eu des intérimaires qui avaient envie d’évoluer, de travailler et de rebondir sur quelque chose de nouveau. Il fallait seulement leur faire confiance.

Comment envisagez-vous vos relations futures avec l’association ?

C’est un schéma qui me va très bien. La relation de confiance qui est essentielle à mes yeux, s’est créée, et je compte bien poursuivre l’expérience !